Ensemble Ă part Ted - DĂ©velopper le pouvoir d'agir face au harcĂšlement
Le dispositif déplie le phénomÚne de harcÚlement et les différentes modalité d'action face à ce phénomÚne. Que faire quand on est victime ? S'affirmer ? Chercher un tiers ? Chercher un allié ? Rejoindre la bande ? ... Toutes les options proposées par les jeunes sont passées au crible soit jouées puis débriefées.
La saynÚte jouée par les comédiens met en scÚne un groupe de trois jeunes faisant un graffiti sur le mur du collÚge. Ceux-ci se font interpeller et sanctionner et se reproche mutuellement la faute. Quand un quatriÚme jeune vient à passer, le groupe se re soude et ce dernier subit moquerie, intimidations : chantage, menace.
Un mois plus tard nous retrouvons les quatre jeunes. Le jeune brimé mange dans la salle de cantine quand les trois autres lui demandent de dégager pour qu'ils s'installent. Ce dernier accepte, trébuche et l'un des trois se moque tandis qu'un autre le prend en photo pour envoyer le scÚne sur les réseaux sociaux.
Le débriefing interroge le cÎté réaliste de la scÚne puis ce que les jeunes y ont vu. Ceux-ci parlent de harcÚlement, cyber-harcÚlement et identifient les caractéristiques du phénomÚne : répétition, asymétrie...
Puis les jeunes sont invitĂ©s Ă remplacer "la victime" pour rompre l'engrenage. Ils reprennent la scĂšne lĂ oĂč il le souhaitent et cahque intervention est dĂ©briefĂ©e.
Les options proposées permettent d'aborder les notions de : spirale de la violence, conflit, triangle de karpmann, rÎle du tiers, émotions, besoins, affirmation, écoute...
AprÚs des jeux de connexion, une petite piÚce de théùtre est présentée aux élÚves :
Max : « Je suis dĂ©goĂ»tĂ©, on sâest fait chopper, câest dĂ©gueulasse, on allait faire un tag tarpin
beau, lĂ ils vont tout repeindre... Jâai grave les boules ! »
Manu : « Ouais en plus il est grave moche ce collĂšge, ils sont prĂȘts Ă payer des gars pour faire
des trucs trop laids et nous on peut pas sâexprimer »
Max : « Ouais franchement Lou tâas pas assurĂ©. Tâavais juste Ă guetter, nous faire un signe pour
quâon se barre »
Lou : « Ouais mais bon vous aviez le dos tournĂ©, vous mâavez pas vu »
Max : « Ben tâaurais pu crier, quoi »
Lou : « On se serait fait prendre »
Manu : « Ouais mais bon nous on aurait au moins pu se barrer »
Max : « Oui voilĂ fais chier, Ă cause de toi on sâest fait chopper et on pourra pas aller Ă la sortie
de fin dâannĂ©e. A Urban Jump en plus, trop bien »
Manu : « Ouais, leurs « sanctions disciplinaires » de merde ».
Camille rentre.
Max : « Hep hep hep, oĂč tu vas toi ? Tu passes comme ça, sans nous calculer ! Toi tây vas Ă la
sortie, hein petit fayot ? Tu vas te faire plaisir pendant quâon reste en perm. Et tu vas oĂč comme
ça ? »
Camille : « Ben je rentre chez moi »
Max : « Ah tâaimerais bien passer ! »
Camille : « Ben oui, laisse-moi passer stp ! »
Max : « Stp qui ? »
Camille : « Stp Max »
Max : « Non, sâil te plaĂźt MAITRE »
Camille : « Attends, pourquoi « maßtre » ?
Max : Tu me dois le respect câest tout »
Camille : « Bon ok, stp Maßtre, laisse-moi passer »
Max commence Ă laisser passer Camille
Manu : « Ah tu vas goûter chez ta mÚre ? Elle nous prépare des tartines de Nutella, on arrive »
Max rattrape Camille et lui dit : « Je te laisse passer mais demain je tâattends, tu me ramĂšnes un
Coca et des pipas »
Un mois plus tard Ă la cantine ... (suite de la scĂšne ) Camille se fait exclure de la table oĂč il mange et photographier par terre en train de ramasser son plateau sous les moqueries de trois qui disent envoyer la photo sur SnapChat.
Les élÚves remplacent Camille, les options sont debriefées et théorisées.
Durée : 2h
En salle de classe sans table.