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Le CIDFF a pour mission de prévenir et sensibiliser aux droits des femmes, à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la prévention des violences sexistes. Dans ce cadre, l’association intervient auprès de différents publics et porte une attention particulière aux scolaires.
Nos méthodes pédagogiques sont issues de l'éducation populaire. A travers un format ludique de discussions, de débat, de jeux et d'échanges, les élèves sont amenés à être moteur de la réflexion qui s'instaure sur ce sujet.

Les violences sexistes commencent dès le plus jeune âge, que ce soit dans les relations amoureuses ou dans les relations amicales. Nous intervenons auprès des scolaires en travaillant sous plusieurs angles :
- Comprendre le problème systémique des violences masculines faites aux femmes.
- Identifier les différentes formes de violence et apprendre à les différencier de la notion de conflit.
- Identifier la possible mise en place d’un mécanisme des violences et d’une relation sous emprise au sein d’un couple.
- Travailler sur la notion de consentement dans les relations sexuelles et amoureuses.
- Dialoguer autour des notions de relation bienveillante et sexualité positive.
- Aborder les différentes formes de “sexisme ordinaire”.

Présentation du CIDFF et de ses missions

Présentation du cadre de l'intervention : méthode participative. Invitation à être dans une forme d'écoute actives des arguments des uns, des unes et des autres. Demande d'être dans le respect et le non-jugement des uns, des unes et des autres. Mise en confiance des élèves : les intervenantes ne sont pas là pour "évaluer" où "noter" les élèves, mais surtout pour conditionner un espace de parole qui leur est réservé. Instauration de la règle « Tout ce qui se dit ici reste ici ».

Temps d'inclusion : Petit jeu de déplacement dans l'espace afin de créer du lien et commencer à aborder quelques notions de l'intervention.

Brainstorming : Sur un tableau, inscription de la phrase "Violences Sexistes". Les élèves sont invités à donner des exemples, des mots, des phrases qui leur viennent à l'esprit à la lecture de cette phrase. Nous revenons sur chaque exemple en leur demandant d'expliciter leur pensée, puis nous nous apportons des compléments d'informations historiques, sociologique ou anthropologique.

Nous définissons ensemble les 4 formes de violences principales : psychologiques / physiques / sexuelles / économiques et administratives.

Jeu de la « Rivière du doute » autour de la différenciation des notions de violence et conflit. L’espace d’intervention est divisé en deux parties : une partie de la salle « Violence », l’autre « Conflit ». Des situations relatant des tensions au sein d’un couple sont énoncées. Les élèves sont invités à se placer d’un côté ou de l’autre de la salle en fonction de s’ils pensent que cela peut aboutir sur des situations de violence ou sur des situations de conflit. Ensuite un débat est organisé entre eux. Ils peuvent changer de camps au cours du débat. Exemples de phrase : « Mon partenaire m’oblige à ne pas mettre de mini-jupe parce qu’il trouve cela provoquant et il ne veut pas que je me fasse draguer. Il dit que c’est pour me protéger ».

Discussion guidée autour du consentement : Plusieurs questions sont posées aux élèves par les intervenantes : Que veut dire « demander le consentement » ? Quand cela doit-il avoir lieu ? Qu’est-ce que ça veut dire “dire oui” ? Est-ce que donner son consentement c’est juste “être d’accord” ?
Nous concluons cette partie avec la vidéo “Le consentement et la tasse de thé”

“Culture du viol” à travers les médias : Définition de ce terme et analyse de messages envoyés par la société et les médias (les clips, la publicité, les films, paroles de chanson, réseaux sociaux, télé-réalité).

Présentation de l’outil “Le Violentomètre” édité par le Centre Hubertine Auclert et de la campagne #violencejetequitte de la FRCIDFF PACA.

Format de l'action : 2 heures

- 1 vidéo projecteur
- 1salle de classe
- 1 paperboard