Je serai ce que je mange

Contenu et objectifs de l'action

Trois grandes thématiques sont abordées :

- À l'adolescence, le corps se transforme de manière spectaculaire. Organes, muscles, graisse et squelette, tout augmente. Le poids double entre dix et dix-huit ans.
L'alimentation doit être adaptée à cette période de forte croissance.
Pour faire face à ces bouleversements physiologiques, le corps a besoin d'une nutrition adaptée. Un apport suffisant de protéines, glucides et calcium et limité de lipides assure une composition corporelle optimale à l'âge adulte.
Des protéines, glucides et lipides pour l'énergie, des minéraux et vitamines pour le bon fonctionnement de l'organisme. La minéralisation des os détermine la solidité du squelette pour le reste de la vie. Elle nécessite des apports corrects en calcium et vitamine D. Une bonne alimentation favorise aussi les fonctions cognitives des adolescents, leurs connaissances, leurs capacités de concentration et de réflexion à l’école.

- Pourquoi manger bio ?
Pour éviter les pesticides. Employés par l’agriculture dite conventionnelle, les pesticides sont utilisés pour contrôler ou tuer les animaux, les végétaux ou les champignons nuisibles aux activités productives de l’homme. Qu’il s’agisse d’insecticides, d’herbicides ou de bactéricides, ils sont composés d’éléments toxiques causant divers problèmes de santé aussi bien sur le court terme que sur le long terme (irritations, brulures, vomissements, troubles respiratoires…). Leur impact sur l’environnement est également déplorable puisque les pesticides sont responsables de la pollution de l’air, des sols et de l’eau et affectent le bien-être des êtres vivants- animaux et végétaux– non seulement là où ils sont pulvérisés mais aussi bien au-delà, dans les divers écosystèmes où ils s’infiltrent. La disparition des abeilles, due à l’utilisation des pesticides néonicotinoïdes, est particulièrement alarmante puisque ces pollinisatrices contribuent à 70% des cultures et 35% de la production alimentaire.

Pourquoi manger local et de saison ?
- Pour l’intérêt gustatif et nutritif : moins ils auront voyagé, plus les fruits et légumes seront frais, gouteux et mieux leurs nutriments seront préservés.
- Pour soutenir l’économie locale : acheter local c’est soutenir les agriculteurs et les paysans du coin et ainsi contribuer à l’équilibre socio-économique de notre région.
- Pour préserver l’environnement, le savoir-faire et les produits locaux : si l’on cesse de consommer ce que les terres environnantes peuvent nous offrir, les agriculteurs seront contraints d’abandonner leurs champs et sur le long-terme leur savoir-faire ainsi que certaines espèces locales risqueraient de disparaître.
- Pour réduire la pollution liée aux transports : l’importation des fruits et légumes en particulier a un impact sur l’environnement puisque ces aliments doivent être transportés rapidement (par avion, par camion etc.) et dans des conditions permettant leur conservation (réfrigération) et nécessitant donc de grosses quantités d’énergie.

Déroulé de l'action

Forme d’échange d’idées et travaux pratiques mis en place pendant les 2 heures :

- La banque de question : Une problématique ou un sujet est proposé à la classe. Chaque participant prend cinq minutes pour écrire une question qu’il se pose en rapport avec le sujet (quel intérêt de bien manger ? Pourquoi je consomme des produits sucrés ? Etc.). Ensuite les participants se retrouvent en grand groupe et toutes les questions sont déposées dans un chapeau. Chaque participant tire alors au sort une des questions (si c'est la sienne, il en prend une autre). Une personne commence par lire la question qu'elle a pioché. Le but du jeu n'est pas d'y répondre mais d'essayer d'exprimer comment on comprend la question, les problématiques que cela nous évoque. En effet, nous ne souhaitons pas calquer un contenu figé de manière indifférenciée car nos publics sont divers. Les autres écoutent. Si un participant trouve que ce qui vient d'être exprimé rejoint la question qu'il a pioché, il prend la parole et à son tour exprime comment il comprend sa question.

- La rivière : un trait est dessiné au sol. L'animateur demande aux participant de se positionner de chaque coté en fonction d'une problématique. (Par exemple : faut-il interdire la consommation de barre chocolatée contenant un taux de sucre supérieur à 50% du produit fini? ). Il demande à un participant d'exprimer pourquoi il a choisi ce coté. La personne argumente en essayant de convaincre les personnes qui sont de l'autre coté du trait. Ensuite, l'animateur propose à une personne de l'autre côté de s'exprimer. Cette personne va aussi essayer de convaincre l'autre bord. A chaque fois les participants peuvent changer de coté en fonction des arguments avancés et l'animateur peut leur demander ce qui les a fait changer d'avis.

- La Boule de neige : cette forme peut servir à l'élaboration d'une charte de vie collective qui concerne la consommation des produits sucrés par les élèves dans la cour de récréation par exemple.
L'assemblée se divise en petits groupes de deux personnes qui débattent de la même problématique (par exemple qu’est ce que consommer pendant la récréation du matin ? durée: 10mn). Chaque couple rejoint un autre couple et il y a débat à quatre personnes du sujet (durée : 15mn). Chaque groupe de quatre fait une retransmission de son débat au reste de la classe. Ceci est une méthode de maturation progressive. Après la restitution collective, il peut s'en suivre une discussion sur les points de désaccord et les nouvelles résolutions prises (par exemple proposer au conseil d’administration de l’établissement la mise en place d’un potager fruitier sur les espaces verts de l’établissement et distribuer aux élèves lors des récréations les fruits de la récolte)

Format de l'action

Une séance dure 2 heures

Les modalités techniques et logistiques de l'action

Les matières premières seront fournies par l’intervenant.
La présence d'un enseignant au cours des séances est obligatoire.
Une salle de classe avec un tableau et un vidéoprojecteur. Des tables et chaises en nombre suffisant pour le groupe.
Un accès électrique.

Nombre minimum de classes par action
1
Nombre maximum de classes par action
1
Niveaux
6e, 5e, 4e, 3e

Pour que cette action éducative puisse être intégrée au parcours d'éducation artistique et culturelle de l'élève, il est important de la recenser dans ADAGE.

Personnes Ă  contacter pour cette action
Nouari TELAA - 06 18 59 74 58 - ecss@outlook.fr, Tristan DANIELE - 06 20 06 01 50 - ecss@outlook.fr
Association
ENTENTE CULTURELLE ET SPORTIVE DE SEBASTOPOL - ECSS

Illustrations

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