Cyberharcèlement et autres risques liés à l’usage des outils numériques : Internet, temps d’écran, jeux vidéo
Les écrans sont présents dans notre vie quotidienne, et le « numérique » plus largement. Les sources d’informations multimédias sont multiples, d’accès fréquents et instantanés, sollicitant notre attention, celle des enfants et des jeunes.
Nous sommes conscients que c’est une évolution sociale et technologique majeure des dix ou vingt dernières années et qu’elle a des conséquences importantes sur l’ensemble des situations que nous vivons tous les jours (acheter, s’informer, dialoguer, diffuser des images, écouter de la musique...). Notre rapport au temps et à l’espace en est lui-même transformé.
Nous sommes sans cesse en interaction avec les autres : s’exprimer, communiquer (de façon implicite ou explicite), jouer fait partie de notre quotidien et de nos droits. Par ailleurs, le numérique est également un formidable outil d’expression et a permis l’émergence de nouvelles formes et de nouveaux supports de création. L’expression des enfants et des adolescents, même si elle prend des formes nouvelles, reste un enjeu majeur. Les acteurs de la communauté éducative doivent développer de nouvelles compétences permettant d’accompagner les jeunes dans ces nouvelles pratiques, basées à la fois sur leurs droits et leurs envies. Nouvel espace de socialisation, le web nous donne une occasion incontournable de développer le partage et la construction collective des savoirs et de la culture, lutter contre les discriminations, et développer son esprit critique. Les interventions de prévention répondent à des enjeux :
• De sensibilisations : afin d’avertir les jeunes et de leur faire comprendre que certains comportements contiennent des risques.
• D’identité numérique : maîtriser son identité numérique en comprenant l’importance des données personnelles, en décryptant les différents espaces de publication et leurs enjeux économiques, dédramatiser l’accès au web (traces numériques, charte déontologique, droit à revendiquer, droit à l’oubli et de recontextualisation...)
• De littératie numérique : faire partie de la société numérique, créer et mettre à jour sa culture numérique, s’amuser, développer des compétences nombreuses et utiles, y compris dans sa future vie professionnelle, coopérer et créer des partenariats sans pour autant tomber dans des travers et des utilisations toxiques (comme le harcèlement numérique)
• De citoyenneté : avoir conscience que l’on peut parler de tout, mais pas n’importe comment, que l’on peut accéder à tout, mais qu’il faut respecter la loi concernant les limitations de contenus pour les jeunes.
L’équipe de formateurs s’appuie notamment sur :
• Le vécu et les projets des participants.
• Des analyses issues de la pratique, de l’observation et de la réflexion des participants.
• Des analyses issues de l’apport de textes et/ou d’images et/ou d’outils audiovisuels.
• Des études de situations, des échanges collectifs.
L’action est découpée en plusieurs séances. Selon la formule choisie par l’établissement, nous ferons donc 2 séances longues ou 3 séances plus courtes. La différence est minime, car le programme reste le même.
- Partie 1 : À travers des jeux simples et des débats mouvants, nous allons jauger le niveau des jeunes. Ensuite, nous enchaînerons sur un jeu pour mieux connaître les enjeux et les risques liés aux réseaux sociaux et aux risques de cyberharcèlement en particulier.
Les objectifs de cette séance sont :
o Créer un climat de confiance entre les jeunes et l’animateur
o Tester les connaissances des jeunes afin d’adapter au mieux la suite de l’intervention
o Comprendre les enjeux et les risques liés aux thématiques choisies
o Comprendre pourquoi des comportements à risque se développent chez certaines personnes.
- Partie 2 : À travers un jeu, nous aborderons les conséquences des comportements à risque. En effet, l’animateur viendra avec un lot de questions pour organiser un débat mouvant afin de permettre l’émergence d’un débat et d’échanges entre jeunes. Ensuite, nous aborderons les aspects juridiques en lien avec les thématiques choisies. Les objectifs de cette séance sont :
o Découvrir les risques et les signes de comportements à risque
o Confronter les représentations des jeunes à la réalité.
o Sensibiliser les jeunes aux aspects juridiques, mais aussi aux procédures d’aide.
Les temps d’actions sont de 6 h pouvant se répartir en 3 fois 2 h ou 2 fois 3 h
Atelier réalisé en salle de classe